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NOTE D'INTENTION

 

Sébastien Wagner metteur en scène de l'EtrAnge Cie:

 

"Ecrire est une nécessité. Jouer est essentiel.
Mettre en scène est un plaisir, on vous donne un espace vide et vous devez en faire un lieu de vie. D’amour, de haine, d’histoires. Diriger une équipe permet d’assister à la naissance sur un plateau de tous les univers et personnages qui le peuplent et qui, jusqu’à présent, n’existaient qu’en votre esprit. Adapter aussi est un bonheur. Une création originale a quelque chose de fabuleux mais quel bonheur que de prendre à bras le corps une oeuvre existante et s’enticher de tout ce qu’elle est au point de vouloir - un peu prétentieusement c’est vrai, la pousser encore plus loin. Pas mieux mais différemment. Ailleurs.

 

Après avoir adapté Angels in America de Kushner et Psycho de Robert Bloch, refait la vie de Molière et dédramatisé Shakespeare, s’attaquer à Wagner, le vrai, me pousse à voir grand. Plier la Tétralogie en trois est désormais mon but, la banalisation positive de l’opéra mon objectif. L’idée ? Transposer au théâtre les préceptes de l’Oeuvre d’Art Totale prônés par Richard Wagner et faire de L’Or du Rhin, la Walkyrie, Siegfried et Le Crépuscule des Dieux trois spectacles détonants et drôles, car la banalisation positive selon moi passe par le détournement. Du genre comme des codes. Puisqu’il est impossible de retrouver le style de Richard Wagner, gardons Richard et faisons autrement. Fou. Nouveau et démesuré. Rien moins que 16 comédiens, du sable, une voiture, de l’eau, de l’or, des jeux de lumière, de la vidéo, du chant, de la musique « live » et de la danse à défaut d’avoir un vrai dragon sur scène, je ne me refuse rien. Je n’ai peur de rien. Rock’n gold! "

"Tu brilles dans le noir par cet anneau qui luit à ton doigt mais attends seulement qu'on te le coupe et tu comprendras" Mime - Richard Total à la Conquête de l'Or du Rhin

"C'est une grande maison ici, pas différente de l'intérieur d'un écureuil empaillé finalement" Norman Bates - Psychose(s) mais combien sont-ils?

"Tu crois que tu me fais peur? Je n'ai peur de personne ! Ni de Dieu ni du diable et encore moins de l'enfer ! (...) Je me fais plus peur tout seul..." Roy Cohn - Angels eat Arnica

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